2016
Dans un climat conjoncturel difficile, où l’évolution du marché des surfaces de bureau a été largement médiatisée, SPG Intercity a continué sa progression durant l’année 2015. Malgré les difficultés, de nombreux projets à forts potentiel ont vu le jour.
L’évolution du marché genevois des surfaces de bureau a rarement été autant débattue que depuis ces 9 derniers mois. L’intérêt central s’est porté sur la vacance croissante des surfaces administratives dans le canton de Genève, liée notamment aux difficultés conjoncturelles des entreprises et à leur politique de rationalisation des surfaces. La votation sur un assouplissement des dispositions de la LDTR a également lancé un débat public sur l’opportunité de transformer des surfaces de bureau en logements sans contrôle des loyers résidentiels. L’acceptation en juin 2015 de cette réforme a été saluée par les milieux immobiliers et économiques genevois, bien qu’il soit aujourd’hui difficile de quantifier de manière précise le nombre de logements qui pourront être créés via cette réforme législative.
Le taux de vacance genevois en question
En parallèle à cet aspect légal, la question même du taux de vacance des bureaux a également monopolisé les discussions ces derniers mois, avec à la clé un discours parfois alarmiste sur l’état du marché des bureaux à Genève. Bien que le canton de Genève ait connu une forte hausse de son taux de vacance des surfaces administratives ces trois dernières années (taux officiel de 4.1% en 2015 et taux estimé par les professionnels de l’ordre de 5%), il est nécessaire de mettre ces chiffres en perspective avec plusieurs éléments :
- le marché genevois est revenu à un certain équilibre entre l’offre et la demande alors que les années 2007 à 2011 furent une période exceptionnelle avec une disponibilité de surfaces extrêmement réduite (taux de vacance d’environ 1%).
- Qu’en est-il de la situation chez nos voisins, qu’ils soient cantons ou pays européens ? Une analyse de leurs taux de vacance montre que Genève présente un ratio en phase avec les autres cantons suisses et l’un des plus bas en Europe (avec le Luxembourg).
Un dynamisme genevois en hausse
La plus grande liquidité du marché genevois des bureaux a induit un regain de dynamisme sur ce secteur, notamment du côté des locataires potentiels. En effet, une offre plus étoffée permet à certaines entreprises de réactiver leur recherche de surfaces, momentanément gelée à une époque où aucune surface disponible ne permettait de répondre à leurs besoins. Du côté des bailleurs, cette situation de marché délicate peut être une opportunité de mener une réflexion sur leurs biens immobiliers et du positionnement sur le marché en termes de conditions locatives et de caractéristiques des surfaces offertes.
Du côté de SPG Intercity, 2015 est une année marquée par de nombreux succès, avec la signature de 22 baux et un total de 24’550 m2 loués, malgré un contexte difficile.
